• En l'espace d'une demi-heure, 22 missiles se sont abattus sur deux bases irakiennes, Aïn al-Assad (ouest) et Erbil (nord) où sont installés des soldats étrangers --en majorité des Américains--, a annoncé l'armée irakienne.
• Ces tirs on eu lieu dans la nuit du mercrdi 8 janvier, à l'heure exacte où un tir de drone américain tuait le général iranien Qassem Soleiman à Bagdad cinq jours plus tôt.
• Le président américain Donald Trump laisse entendre que le bilan n'est pas très lourd. "L'évaluation des dégâts et des victimes est en cours. Jusqu'ici, tout va bien !", a-t-il tweeté.
• "Nous ne cherchons pas l'escalade ou la guerre", a pour sa part assuré Mohammad Javad Zarif, le chef de la diplomatie iranienne, expliquant que les représailles "proportionnées" de la nuit étaient "terminées".
• "Les troupes américaines doivent quitter la région" a déclaré le guide suprême iranien Ali Khamenei.
• Aucun militaire français n'a été touché, selon l'état-major des armées françaises. Et la France ne compte pas retirer ses 160 soldats déployés en Irak. De son côté, Air France suspend "tout survol des espaces aériens iranien et irakien".
• "La France condamne les attaques conduites cette nuit par l'Iran en Irak (...). Le cycle de violences doit s'interrompre", a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian dans un communiqué.
France24